mardi 28 avril 2009

OGM - PGM - LE GRAND MENSONGE

Les lobbies pro-OGM entretiennent une large désinformation. Entre un Organisme Génétiquement Manipulé utilisé en milieu fermé destiné à produire un médicament et une Plante Génétiquement Manipulée cultivée en milieu ouvert il y a ... un monde. L'insuline produite par des bactéries GM dans un fermentateur ne pose pas les mêmes problèmes que le maïs croisé avec un gène de chien, les fraises croisées avec le saumon pour mieux résister au gel ou le cochon à croissance rapide. Si dans le premier cas toutes les précautions sont prises pour éviter une pollution éventuelle, dans les autres, la pollution génétique à tous les niveaux, y compris de la chaîne alimentaire, est sciemment organisée.
Les Plantes Génétiquement Manipulées nourriront la planète.
Faux.
Selon le dernier rapport de la FAO (organisation onusienne déléguée à la lutte contre la famine) aujourd'hui la terre pourrait nourrir 12 milliards de personnes avec une agriculture conventionnelle ou biologique. La famine n'est pas un problème de production, mais de répartition. Un développement des cultures PGM aggraverait le problème étant donné le monopole imposé aux petits paysans par les firmes agro-industrielles (Limagrain, Monsanto etc.).
Les PGM ont un meilleur rendement.
Faux.
Aucune des plantes transgéniques commerciales développées jusqu’à présent n’a eu de rendement supérieur ou de meilleure qualité. De même, aucune n’a été en mesure de résister à la sécheresse ou de tolérer le sel. Le coton résistant aux insectes n’a enregistré qu’un médiocre rapport de performance dans de nombreuses parties du globe, particulièrement lors des périodes de températures extrêmes rencontrées en Chine ou en Australie. En Argentine, les rendements moyens du coton étaient meilleurs durant la période 1987-96, la décennie précédant l’introduction du coton transgénique, qu’ils ne le sont depuis. Les PGM, outils de l'agriculture hypertechnologique, accélèrent l'appauvrissement des sols et des paysans qui les utilisent en enrichissant ...les firmes agro-industrielles.
Les fermiers de trois provinces sud africaines ont eu, ces jours-ci, la désagréable surprise de découvrir des dizaines de milliers de plants de maïs stériles dans leurs champs. Le phénomène, qui s'étend sur 82 000 hectares, touche trois variétés différentes de semences achetées à la firme Monsanto. En apparence, les plantes sont en bonnes santé : ni malformations, ni maladies, ni parasites. Par contre elles ne produisent pas ou peu de graines.

Les PGM réduisent l'utilisation de pesticides.
Faux.

Que ce soit le maïs qui produit son propre herbicide – que l'on retrouve dans les rivières – que ce soit d'autres cultures PGM, les études démontrent une consommation accrue d'intrants. Quatre pays représentent à eux seuls près de 90% de l’ensemble des cultures OGM dans le monde : États-Unis
(53 %), Argentine (18 %), Brésil (11,5 %) et Canada (6,1 %). Dans ces pays la vente de Roundup Ready, commercialisé par Monsanto, a fortement augmenté. En se basant sur des données gouvernementales, les Amis de la Terre annoncent une multiplication par 15 de l’usage du désherbant Roundup aux Etats-Unis. L’augmentation du glyphosate ne remplace pas pour autant les autres désherbants. Entre 2002 et 2006, au Brésil, la consommation des 15 principaux ingrédients actifs contenus dans les herbicides les plus utilisés dans la culture du soja a augmenté de 60%. Entre 2000 et 2005 et en 2005 et 2006, trois nouvelles espèces d’adventices sont devenues résistantes au glyphosate.
Les PGM peuvent coexister avec les cultures traditionnelles et biologiques.
Faux.
Selon la commission d'experts mise en place par Nicolas Sarkozy la contamination génétique va bien au-delà de ce que tout le monde imaginait. Des pollens de maïs transgénique peuvent parcourir des dizaines de kilomètres (jusqu'à 100 km) contaminant toute culture traditionnelle sur son passage et détruisant de facto les efforts de ceux qui veulent offrir aux consommateurs des produits sains et de qualité.

OGM et démocratie:
Un mécanisme décisionnel pervers et antidémocratique a toujours donné le dernier mot à la Commission Européenne, laquelle, passant outre la volonté des représentants des États et la volonté de la grande majorité de la population européenne a permis l'introduction des OGM/PGM qui circulent massivement sur le territoire européen et terminent leur course dans nos assiettes. La même légèreté, démontrée ces jours-ci sur la question du vin rosé ( mélange autorisé de vin rouge et vin blanc !!), a toujours été à la base des autorisations des OGM.

Les intérêts des lobbies passent avant l'intérêt des producteurs honnêtes et des consommateurs que nous sommes tous.

Les sources de ces affirmations ne sont pas une légèreté, mais une réalité portée par une multitude de scientifiques et de personnes soucieuses de l'avenir de notre planète. Le recul est suffisant dans certains pays utilisateurs pour faire des constats et éveiller les consciences.
Voulons-nous continuer à sacrifier la terre et nos générations futures sur l'hôtel de notre égoïsme et du profit.
Ce matin, l'Allemagne vient de rejoindre les autres pays ayant signé un moratoire interdisant la culture des OGM sur son sol. La France fait toujours partie de ces pays et c'est tant mieux pour son agriculture biologique et sa biodiversité.


Un lien conseil : http://www.infogm.org/
CLAUDINE

dimanche 12 avril 2009

LES AGRICULTEURS CONVENTIONNELS SONT LES PREMIERS A TRINQUER

Traitements phytosanitaires - Ne pas négliger sa protection
La MSA déplore que le port d’équipements individuels de protection et le respect des consignes de sécurité soient encore insuffisants chez certains viticulteurs.
Les traitements phytosanitaires peuvent représenter en durée cumulée sur l’année un mois de travail, et même plus en cas de forte pression parasitaire comme 2007 ou 2008.
La prise de conscience des risques liés à l’application des produits phytosanitaires est aujourd’hui réelle parmi les vignerons. Pour autant leur protection pendant la préparation et l’application des traitements est parfois loin d’être satisfaisante selon la MSA.
" Les viticulteurs ont l’image des anciens qu’ils voient en bonne santé à 70 ans, alors que certains de ces anciens vont peut-être développer une maladie de Parkinson par exemple. Plusieurs études scientifiques ont montré que le risque en est plus élevé chez les agriculteurs et leur famille. Cancers, Maladies Neurologiques et neurocomportementales, Maladie de Parkinson, stérilité, anomalie du développement chez le fœtus, altérations génétique héréditaires… " explique Bruno Breton, conseiller à la MSA de Touraine.
"Des vignerons peuvent se plaindre de n’avoir pas pu manger le soir d’un traitement ou d’avoir eu des boutons, sans forcément faire le lien avec le traitement et oublier ces symptômes de suite. La contamination avec les phytosanitaires est pernicieuse, car elle est chronique et non aiguë. "

Encore trop peu de changements de pratiques
Le risque de contamination peut surgir à tout moment, lors de l’application du produit, du nettoyage et de la vidange du pulvérisateur, de l’intervention sur une buse ou un tuyau lors du traitement et bien sûr au moment de la préparation de la bouillie.
« Le produit que l’on prépare est alors concentré avec un risque de projection majeur sur la peau. Et s’il fait chaud et que les pores de la peau sont ouverts, la contamination sera encore plus grande », indique Didier Bertrand conseiller MSA à Blois.
Certains produits peuvent traverser la peau et passer dans le sang. Ils se déposent ensuite sur des organes comme le foie ou la rate ou des tissus nerveux ou graisseux.
Le port d’une combinaison non tissée sans couture et de gants est donc indispensable.
La MSA préconise des gants en nitrile, plus étanches, et non en latex.
Après la préparation, ces gants doivent être emportés à bord du tracteur, pas dans la cabine mais dans un coffre prévu à cet usage sur le pulvérisateur ou le tracteur.
En cas d’incident sur une buse, il convient de ne pas les oublier, après avoir arrêté son tracteur hors de la zone traitée pour ne pas être contaminé par le nuage de produit.
Le port d’un masque (demi masque + lunettes ou complet) est également recommandé au moment de la préparation et lors de la vérification du niveau de la cuve en cours de traitement. «Le risque de pénétration des phytos par inhalation (voies respiratoires) est réel. Les poumons ont une grande capacité d’absorption des produits toxiques », détaille la MSA.

“Les bonnes pratiques” à avoir à l’esprit
Attention également à ne pas se toucher le nez avec un gant souillé, à bien se laver les mains et à ne pas manger, ni boire, ni fumer pendant le traitement pour éviter les risques de contamination digestive.
Prudence également quant à la qualité de l’air dans la cabine : le filtre à charbon actif doit être changé tous les ans. La protection face aux risques de contamination phytosanitaire est une obligation légale, tant au niveau du salarié viticole qu’au niveau du vigneron employeur.
Ce dernier est tenu de mettre à disposition de ses salariés des équipements de protection et de les informer des risques et des conditions d’utilisation de ces équipements.
De son côté la MSA mène des animations de sensibilisation en amont, auprès des jeunes scolarisés dans les lycées agricoles et viticoles. Avec notamment une opération mettant en scène un utilisateur dont tous les impacts de phytosanitaires sur la combinaison, les gants et le masque au cours d’un traitement sont rendus visibles par fluorescence.
Ingrid Proust, Ligérienne de presse


un salon et un concours pour les vins bio d'Aquitaine

Affichant le plus fort taux de recrutement de consommateurs Bio en 2008, le marché du vin Bio est un marché porteur évalué à près de deux milliards d’euros.
En Aquitaine, la viticulture biologique se développe à un rythme exponentiel : les surfaces consacrées à la vigne biologique ont augmenté de plus de 30% ces cinq dernières années.
Le Syndicat des Vignerons Bio d’Aquitaine, organise le 11 mai 2009 le 13ème Concours Expression des Vignerons Bio.
Près de 80 échantillons seront dégustés au Lycée Viticole de Montagne par les professionnels de la filière viticole.En parallèle, les vins de table, vins en première ou deuxième année de conversion enAgriculture biologique seront dégustés par un jury spécialement composé de jeunes lycéens, encadrés par des professionnels.Le Palmarès du Concours constitue un indicateur de qualité que les acheteurs spécialisés utilisent comme un véritable outil de travail.
En outre, le Syndicat des Vignerons Bio d’Aquitaine édite depuis 2008 une plaquette du concours pour les consommateurs et néophytes où chaque vin primé est commenté par un oenologue.
Par ailleurs, le Syndicat des Vignerons Bio d’Aquitaine organise le Salon Professionnel «L’Expression des Vignerons Bio », les 23 et 24 juin 2009 à la Base sous-marine de Bordeaux. Une occasion incontournable de rencontre entre 80 vignerons Bio et les metteurs en marché.
Détail pratique : une navette gratuite sera mise à la disposition des professionnels depuis Vinexpo.

UN PEU D'HUMOUR

L’énorme poisson d’avril de nos voisins britanniques

Il était pourtant énorme, mais le poisson d’avril lancé par Decanter a pourtant étonnement bien marché et a été repris sans circonspection par plusieurs médias étrangers (Chili, Afrique du Sud…).
Le 1er avril, le très sérieux magazine britannique annonçait sur son site web que le gouvernement Sarkozy venait d’adopter une nouvelle loi interdisant la consommation d’alcool dans les lieux publics extérieurs à partir du 31 juillet 2009.
Seule serait autorisée la consommation à l’intérieur des cafés, hôtels, restaurants, mais toute consommation en terrasse serait désormais illégale.
Une mesure justifiée par la nécessité de combattre la consommation excessive d’alcool.
Et le magazine de rappeler, pour crédibiliser cette énormité, toutes les récentes mesures prises par le gouvernement français pour encadrer la consommation de vin de la loi Evin jusqu’au dernières mesures prévues dans la loi Hôpital, Patients, Santé, Territoire, en passant par le dernier rapport de l’Inca.
« A ce rythme, la prochaine interdiction du gouvernement français va concerner le port de rouge à lèvre et de collants», concluait Stephen Spurrier, très fameux consultant du magazine.
Ils ont de l’humour nos amis anglais !

UN VIN BIOLOGIQUE SUR

LE VIGNOBLE DE SAINT-POURCAIN

EN PARTIE GRÂCE A VOUS, C'EST POSSIBLE.



C’est le challenge que nous vous proposons de relever avec nous par une
SOUSCRIPTION Solidaire et Participative.



Seuls vignerons biologiques sur l’appellation de Saint-Pourçain, nous avons quitté en 2009 au bout de 20 ans,
la Cave Coopérative qui n'a pas souhaité transformer et valoriser notre vendange en bio.



Notre détermination est de vinifier et de commercialiser notre production, de valoriser notre travail dans le respect de l'environnement, et de proposer des vins issus de l'agriculture biologique aux amateurs de vins naturels.




En dépit de plus de 2 ans de barrages, de réticences,d'a prioris, de coups fourrés, d'incompétences, de délais administratifs et bancaires... , qui parfois nous ont destabilisés, notre ténacité fait que peu à peu nous avançons.



Notre première vinification 2010 s'est faite dans un petit cuvage prêté par un souscripteur à quelques Kms de notre Domaine et le stockage dans un autre endroit, ce qui n'a pas facilite pas les choses, mais au moins, nous a permis de réaliser nos premières cuvées.



Depuis 4 ans, nous avons lancé autour du projet une Souscription Alternative Solidaire et Participative, pour qu'existe enfin des Vins Biologiques dans l'Allier, et nous essayons de faire de notre Domaine un lieu de convivialité, d'échanges et de références autour de la vignes et de nos cuvées biologiques .



En 2012, grâce à nos Souscripteurs, nous vinifions sur notre Domaine, dans un chai bioclimatique.



ENCOURAGEZ-NOUS et rejoignez l'AVENTURE..... en TELECHARGEANT LA SOUSCRIPTION à droite de l'écran.