dimanche 12 avril 2009

LES AGRICULTEURS CONVENTIONNELS SONT LES PREMIERS A TRINQUER

Traitements phytosanitaires - Ne pas négliger sa protection
La MSA déplore que le port d’équipements individuels de protection et le respect des consignes de sécurité soient encore insuffisants chez certains viticulteurs.
Les traitements phytosanitaires peuvent représenter en durée cumulée sur l’année un mois de travail, et même plus en cas de forte pression parasitaire comme 2007 ou 2008.
La prise de conscience des risques liés à l’application des produits phytosanitaires est aujourd’hui réelle parmi les vignerons. Pour autant leur protection pendant la préparation et l’application des traitements est parfois loin d’être satisfaisante selon la MSA.
" Les viticulteurs ont l’image des anciens qu’ils voient en bonne santé à 70 ans, alors que certains de ces anciens vont peut-être développer une maladie de Parkinson par exemple. Plusieurs études scientifiques ont montré que le risque en est plus élevé chez les agriculteurs et leur famille. Cancers, Maladies Neurologiques et neurocomportementales, Maladie de Parkinson, stérilité, anomalie du développement chez le fœtus, altérations génétique héréditaires… " explique Bruno Breton, conseiller à la MSA de Touraine.
"Des vignerons peuvent se plaindre de n’avoir pas pu manger le soir d’un traitement ou d’avoir eu des boutons, sans forcément faire le lien avec le traitement et oublier ces symptômes de suite. La contamination avec les phytosanitaires est pernicieuse, car elle est chronique et non aiguë. "

Encore trop peu de changements de pratiques
Le risque de contamination peut surgir à tout moment, lors de l’application du produit, du nettoyage et de la vidange du pulvérisateur, de l’intervention sur une buse ou un tuyau lors du traitement et bien sûr au moment de la préparation de la bouillie.
« Le produit que l’on prépare est alors concentré avec un risque de projection majeur sur la peau. Et s’il fait chaud et que les pores de la peau sont ouverts, la contamination sera encore plus grande », indique Didier Bertrand conseiller MSA à Blois.
Certains produits peuvent traverser la peau et passer dans le sang. Ils se déposent ensuite sur des organes comme le foie ou la rate ou des tissus nerveux ou graisseux.
Le port d’une combinaison non tissée sans couture et de gants est donc indispensable.
La MSA préconise des gants en nitrile, plus étanches, et non en latex.
Après la préparation, ces gants doivent être emportés à bord du tracteur, pas dans la cabine mais dans un coffre prévu à cet usage sur le pulvérisateur ou le tracteur.
En cas d’incident sur une buse, il convient de ne pas les oublier, après avoir arrêté son tracteur hors de la zone traitée pour ne pas être contaminé par le nuage de produit.
Le port d’un masque (demi masque + lunettes ou complet) est également recommandé au moment de la préparation et lors de la vérification du niveau de la cuve en cours de traitement. «Le risque de pénétration des phytos par inhalation (voies respiratoires) est réel. Les poumons ont une grande capacité d’absorption des produits toxiques », détaille la MSA.

“Les bonnes pratiques” à avoir à l’esprit
Attention également à ne pas se toucher le nez avec un gant souillé, à bien se laver les mains et à ne pas manger, ni boire, ni fumer pendant le traitement pour éviter les risques de contamination digestive.
Prudence également quant à la qualité de l’air dans la cabine : le filtre à charbon actif doit être changé tous les ans. La protection face aux risques de contamination phytosanitaire est une obligation légale, tant au niveau du salarié viticole qu’au niveau du vigneron employeur.
Ce dernier est tenu de mettre à disposition de ses salariés des équipements de protection et de les informer des risques et des conditions d’utilisation de ces équipements.
De son côté la MSA mène des animations de sensibilisation en amont, auprès des jeunes scolarisés dans les lycées agricoles et viticoles. Avec notamment une opération mettant en scène un utilisateur dont tous les impacts de phytosanitaires sur la combinaison, les gants et le masque au cours d’un traitement sont rendus visibles par fluorescence.
Ingrid Proust, Ligérienne de presse


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