Savez-vous que pour obtenir des prêts bancaires, il faut une assurance et que pour prétendre à une prise en charge, il faut remplir des formalités médicales.
Donc hier, à jeun, Luc est allé au labo faire la prise de sang qui va révéler:
La Glycémie, le Cholestérol, les Triglycérides, la Créatine, l'Acide Urique, les transaminases et Gamma, le Test VIH 1 et 2, Les hépatites B et C, le dosage PSA..... et la semaine prochaine l'examen médical chez le médecin.
Bref, la revue dans les détails de l'homme de la maison, à savoir s'il sera apte au "service"..., sa bonne constitution, notre vie saine (sauf stress), un bon capital génétique non modifié ne devrait pas poser de problème.
Nous sommes sur les démarches de constitution de la société, forme EARL. Lundi, notre conseiller juridique et notre comptable rentrent de vacances, nous allons articuler concrètement les choses. 20 000€ sont bloqués par la banque en apport numéraire jusqu'à l'obtention du Kbis.
Nous devons passer chez le notaire en ce qui concerne les garanties, mais nous avons encore des choses à mettre au clair avec la banque sur quelques incompréhensions et des informations qui n'ont pas été prises en comptent par le responsable agricole qui a monté notre dossier.
Il nous reste encore à trouver l'argent pour rembourser les enfants de l'aide d'urgence de 20 000€, qu'ils ont pu débloquer pour que nous soyons dans le timing des délais de la caution FranceAgrimer.
Et puis, si nous lisons bien le dernier courrier de la banque, les prêts accordés sont subordonnés à l'obtention préalable et irrévocable de la notification de subvention de FranceAgrimer du montant de notre demande. Tout est vraiment ficelé pour qu'il n'y ait pas d'alternative possible.
Ou FranceAgrimer notifie vers le mois d'octobre les subventions à hauteur de notre demande et nous avons nos prêts, ou nous revenons à la case départ.
Donc, croisons les doigts et espérons que tout ira bien, car toute cette belle énergie commune que nous avons déployée ensemble doit porter notre projet à son terme.
Sinon, c'est à ne rien comprendre........
Parallèlement, nous avons à régler le problème d'un de nos collègues et voisin de parcelles, qui depuis plusieurs mois, ne respecte pas la réglementation sur la pulvérisation des produits phytosanitaires et qui pulvérise chimiquement ses vignes malgré le vent.
Depuis 2006, un arrêté précise que quelle que soit les conditions météorologiques toute pulvérisation doit être maîtrisée afin d'empêcher toute dérive vers la propriété d'un tiers et que le vent doit-être inférieur ou égal à 3 sur l'échelle de Beaufort, soit très petite brise.
Nous ne pouvons pas avoir de dialogue avec lui, car il parait qu'on ne doit pas commencer à l'embêter avec notre Bio. Mais de là à ne pas respecter notre travail, relève de l'individualisme et de la bêtise humaine ou tout simplement de la volonté de nuire.
Être les premiers à faire cette démarche, dérange immanquablement, ouvrir d'autres alternatives possibles entraîne des remises en question qui font parti d'un cheminement parfois difficilement acceptable, mais en ouvrant les yeux sur notre environnement, notre alimentation, notre santé, l'avenir de nos enfants, il est impossible de ne pas se remettre en question sur ces réalités ou alors, c'est de l'inconscience et de l'irresponsabilité.
Et vous, que feriez-vous ? N'hésitez pas commentez ....
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